Les Restaveks = enfants-esclaves donnés par leurs parents dans des familles en ville
Des raisons économiques poussent les familles rurales à donner un ou plusieurs de leurs enfants à des familles citadines en échange d'un peu de nourriture et d'un coin pour dormir, espérant donner à leur enfant de meilleures conditions de vie.
Le placement des enfants comme domestique est une pratique ancienne en Haïti, mais l'agravation de la situation économique et politique a contribué à augmenter le nombre d'enfants ainsi "placés".
Le travail d'un enfant domestique est souvent très dur, jusqu'à 18h par jour. L'enfant-restavek, souvent à peine âgé de 5 ans, fréquemment sous alimenté, ne reçoit aucune instruction et aucun salaire, la loi haïtienne ne prévoyant aucune rémunération pour ce type de travail.
L'enfant-restavek subit souvent des violences physiques et sexuelles. Il est souvent coupé de tout lien avec sa famille, en raison des distances qui les séparent, de l'analphabétisme et de l'absence de tout moyen de communication.
En 1994, Haïti a ratifié la Convention des Droits de l'Enfant (voir les 20 ans de la Convention des Droits de l'Enfant), pourtant il y aurait 300 000 enfants-restavek à Port au Prince, soit 1 enfant sur 10 (selon une étude de 1998)
75% d'entre eux sont des filles
Des raisons économiques poussent les familles rurales à donner un ou plusieurs de leurs enfants à des familles citadines en échange d'un peu de nourriture et d'un coin pour dormir, espérant donner à leur enfant de meilleures conditions de vie.
Le placement des enfants comme domestique est une pratique ancienne en Haïti, mais l'agravation de la situation économique et politique a contribué à augmenter le nombre d'enfants ainsi "placés".
Le travail d'un enfant domestique est souvent très dur, jusqu'à 18h par jour. L'enfant-restavek, souvent à peine âgé de 5 ans, fréquemment sous alimenté, ne reçoit aucune instruction et aucun salaire, la loi haïtienne ne prévoyant aucune rémunération pour ce type de travail.
L'enfant-restavek subit souvent des violences physiques et sexuelles. Il est souvent coupé de tout lien avec sa famille, en raison des distances qui les séparent, de l'analphabétisme et de l'absence de tout moyen de communication.
En 1994, Haïti a ratifié la Convention des Droits de l'Enfant (voir les 20 ans de la Convention des Droits de l'Enfant), pourtant il y aurait 300 000 enfants-restavek à Port au Prince, soit 1 enfant sur 10 (selon une étude de 1998)
75% d'entre eux sont des filles
Les Restaveks sont privés de leurs droits les plus élémentaires (éducation,jouer, s'exprimer), et sont même incapables de faire valoir leurs droits. Il faut les "déprogrammer", ils sont conditionnés pour être des parfaits petits esclaves. S'ils s'en sortent grâce à un programme de soutien de l'UNICEF par exemple, il existe toujours un tabou sur leur passé, ils n'osent pas en parler par honte et stigmatisation de leur situation.
Pour endiguer ce phénomène, l'Etat haïtien a ratifié en 2007 la Convention 182 de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) sur l'élimination des pires formes de travail de l'enfant. Pourtant le fléau persiste.
En savoir plus sur les Restaveks et les actions de l'UNICEF, cliquez ICI.
Les droits de Restaveks au théâtre: article du Nouvelliste
Pour endiguer ce phénomène, l'Etat haïtien a ratifié en 2007 la Convention 182 de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) sur l'élimination des pires formes de travail de l'enfant. Pourtant le fléau persiste.
En savoir plus sur les Restaveks et les actions de l'UNICEF, cliquez ICI.
Les droits de Restaveks au théâtre: article du Nouvelliste
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